Dialogue Politique: forum social, des contributions pour un avenir meilleur.
Le Stade de
l'Amitié d'Agondjé situé dans la commune d'Akanda est depuis le 29 mars le
théâtre de la Phase citoyenne du Dialogue Politique. Dès la mise en
place des bureaux des panels, les participants manifestaient déjà de
l'engouement.
Bureau du Panel 4 ©SM |
De l’écoute
des différentes interventions dans les deux ateliers, il ressort clairement la
volonté pour beaucoup de pouvoir, à travers le Dialogue Politique, construire
une nouvelle organisation sociale et politique capable de promouvoir la paix et
l’unité entre les gabonais. L’explosion de colère et les violences qui
entachent régulièrement le processus électoral ne sont rien d’autre que l’expression
du mal être. L’absence d’une « véritable
justice sociale au – delà des slogans », comme le soulignait un des
participants, est l’une des cause de la pauvreté.
« Une bonne frange de la population gabonaise
[…] ne reçoit pas les retombés de la croissance » a indiqué Mme Pepecy
Ogoulinguendé de l’ONG Malachie, co – présidente du panel 4, au quotidien l’union.
Or, le Gabon, selon les rapports économiques de ces cinq dernières années,
a eu un taux de croissance, en moyenne, de 4,4 % pour un PIB par habitants de 8 266
$USD (2015). Une situation qui est source de tensions sociales. Il faut de ce
pas qu’il y est restauration de l’état
de droit.
La consolidation
de l’état de droit ne sera possible que si les mécanismes de gestion de l’Etat,
à l’exemple de l’administration, sont modernisés et travaillent pour l’intérêt général.
C’est ce qui a conduit Jacob Urbain Madoungou, Secrétaire politique de l’Association
Renaissance, lors de son plaidoyer dans le panel 3, à préconiser pour l’administration
« la nécessité de la repenser, de
lui donner une cure de jouvence pour la rendre plus crédible et performante ».
La
modernisation de la vie publique passe dès lors par la redéfinition des cadres
juridiques et administratifs devant permettre la responsabilisation des acteurs
publics. Il faut que la norme qui prévale soit celle qui opte pour une
efficacité du service public, qui ne saurait être possible qu’à partir d’un allègement
considérable des démarches et procédures administratives.
Les sujets
des deux panels sont donc des points majeurs pour la stabilité. Surtout que l’ambition
du dialogue doit être la recherche permanente de la paix durable. Non pas en se
confiant uniquement à Dieu comme l’a laissé entendre Honorine Nze Bitéghé lors
de son exposé. Car, « la vraie paix » reste de l’ordre de la quête
spirituelle. La réalité, pour sa part, commande le respect des normes et des
lois. Une société juste et équitable est une communauté dans laquelle chacun
respecte les principes pré – établis.
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