Dialogue Politique: La diaspora présente et active au Forum citoyen.

Le Forum citoyen du Dialogue Politique se tient au Stade d'Angondjé dans la Commune d'Akanda depuis le 29 mars dernier. Les organisations de la société civile et des personnalités politiques individuelles présentent dans les quatre panels les propositions qu'ils pensent judicieuses pour la bonne marche et une gestion optimale des institutions républicaines. 
 

C'est dans cet esprit que la diaspora, venue aussi bien de France, du Sénégal, d'Afrique du Sud et plus encore, se fait fort de faire des propositions afin de sortie de la crise socio - politique que traverse le pays actuellement. Parmi ces organisations et membres venus de la diaspora, Cohérence Démocrate de Cyrille Ona, n'a pas manqué de faire des propositions, car pour lui "la démocratie est un processus d'amélioration continue où chaque génération est amenée à y apporter sa contribution.".

Cyrille Ona, le 31 mars au Stade de l'Amitié, Akanda
Pour le Coordinateur Général de Cohérence Démocrate, en 2017, le peuple gabonais a "la chance et l'opportunité d'écrire une nouvelle page de l'histoire politique de notre nation dans le cadre du dialogue politique inclusif organisé par les plus hautes autorités de notre pays.". La réforme électorale constitue une de ce pas un point essentielle. Il s'agit de  "mettre en adéquation ,notre démocratie représentative aux réalités démographiques de notre pays. ". Il y a en effet un déséquilibre dans la proportion électorale devant permettre l'élection d'un député voir d'un élu local.

Dans le souci d'un représentation de la diaspora gabonaise au Palais Léon Mba, Cyrille Ona propose:"La création d'un siège de député consacré aux gabonais de l'étranger dont le collège électoral est désormais comparable aux villes telles que Moanda ou Bitam. Ce siège pourrait être rattaché à la commune d'Akanda.". Il faut dire que durant le dernier septennat, le Ministère de l’Égalité des Chances avait également en charge la question des Gabonais de l'étranger. Une idée qui mérite tout son pesant d'or, puisque la politique du Gouvernement est aussi de susciter l'expertise locale dans une certains nombres à l'heure de la diversification de l'économie et du changement de paradigme politique.

La révision du code et de la liste électorale nécessite de modernisé le processus électoral. Il faut "[...] un retour à une Élection à deux tours, un délais de 7 ans reste plus approprié pour initier un projet et de le réaliser,  renouvelable une fois". Un travail qui ne peut être définitif que si la liste électorale fait l'objet de révision constante. Il faut prendre en compte  le " citoyen ayant acquis la majorité ( 18 ans) [le] citoyen ayant changé de lieu de résidence.".  Celà implique un dispositif permanent de la Commission Electorale Nationale Autonome et Permanente (CENAP) à travers le pays.

L'intervention de Cyrille Ona met aussi en exergue et avec plus de vigueur l'épineux nécessité de redéfinir les contour sur le financement des partis politiques, des candidats aux élections politiques, surtout l'élection présidentielle. Il est établi l'élection  présidentielle au Gabon mobilise d'énormes sommes d'argent. Il serait judicieux de mettre en avant la transparence pour "pour garantir l'équité et l'égalité des chances entre les différents candidats.". 

Dès lors, le Coordinateur Général de Cohérence Démocrate propose que: 
" le président candidat n'utilise pas les moyens de l’État pour faire campagne.
- le plafonnement des frais de campagne (limité à 5 milliards).
- le financement de l’État devra être limité à 500 millions par candidat.
- chaque candidat devra justifier de 3000 représentants afin de couvrir l'ensemble des bureaux de votes. Ceci dans le but de minimiser la fraude.
- les candidats ayant obtenu moins de 5% des suffrages exprimés devront restituer les 500 millions alloués par l'état.
- mise en place d'un comité d'éthique qui devra examiner la régularité des comptes de campagne."

Il est difficile de parler des élections sans parler de la Cour Constitutionnelle. Depuis sa création, la Cour Constitutionnelle souffre de la dénonciation de l'inamovibilité de son président. Il lui est reproché d'avoir des relations étroites non seulement avec la famille au pouvoir mais aussi d'avec les membres du Parti Démocratique Gabonais. Une situation qui selon ses détracteurs le conduit à toujours se lire le droit en faveur des tenants du pouvoir. Cohérence Démocrate prose donc "un mandat de 7 ans renouvelable une fois pour l'ensemble des juges.".

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