UOB: Les enseignants unaniment pour le départ du recteur.

Le Pr.  Marc - Louis  Ropivia est à la tête de l'Université Omar Bongo depuis 5 ans et le premier temple du savoir gabonais peine à entrevoir un fonctionnement régulier. Réunis en asssemblée générale conjointe samedi 24 février dernier, la Forces de Réflexion et d'Actions Pour l'Enseignement Supérieur (FRAPES) et le Syndicat National des Enseignants Chercheurs (SNEC) ont demandé le départ du Recteur.

Au regard des griefs formulés à l'endroit de Marc - Louis Ropivia, il ressort qu'il aurait un management non enviable. Pour les syndicalistes, le recteur est en situation d'échec dans le processus de modernisation de l'institution. Il peine aussi bien sur le plan administratif qu'académique à faire de l'UOB un agent d'épanouissement réel pour les universitaires et les étudiants. Pour les syndicalistes, le recteur serait la meilleure incarnation de l' "immobilisme". «cinq ans après, la promesse de rénovation et de modernisation du schéma académique s'est soldée plutôt par un immobilisme et une vision sclérosée et ringarde, qui se traduit pae une absence de réalisations concrètes sur le plan de la formation.» a renchéri le Pr. Tom Frédéric Mabenga Ylagou.

Il  est également reproché au Pr. Ropivia son manque de considération pour les organes institutionnels de l'UOB que sont: le Conseil de l'université et le Conseil d'administration. C'est d'ailleurs « sous la pression des syndicats» que le recteur a fini par convoquer la tenue des assemblées de ces structures.

A l'unanimité, les responsables syndicaux de la Frapes et du Snec ont appelé les enseignants chercheurs de l'Université Omar Bongo « à ne plus reconnître Marc - Louis Ropivia comme leur recteur.» et invité l'exécutif, responsable de sa nomination à prendre la pleine mesure de ses responsabilité. En cas prise à la légère de leur décision, il ne sera pas étonnant d'assister à un blocage des activités par la Frapes et le Snec.